Wedeo – Effets spéciaux sur vidéos

Wedeo – Effets spéciaux sur vidéos

LE CONTEXTE

Nous recevons le cahier des charges de Invidam en 2016 pour développer le produit Wedeo. Surfant sur la vague de la vidéo sociale et temps réelle, Philippe Beliaeff souhaite concurrencer Snapchat en amenant un angle nouveau autour de la vidéo personnelle. En effet, l’idée est de mettre en scène l’utilisateur en lui permettant de s’incruster dans des vidéos connues.

Voici le résultat final :

NOTRE DEMARCHE

Invidam avait initialement fait concevoir un SDK en C++ qui permettait d’extraire un élément d’une vidéo. L’objectif était d’aller plus loin en travaillant autour de cette technologie innovante afin de réaliser un produit à fort pouvoir de traction. Complexité technique ? Fort doute de réalisation ? Exactement ce qui nous excite. Challenge accepted : les équipes étaient ultra motivées à aborder cette thématique surtout après le succès de l’application Tizr développée chez nous.

La première étape aura été d’analyser et de comprendre l’existant. De par son orientation objet, le C++ a été choisi pour pouvoir être importé dans n’importe quelle application mobile. Cependant, l’intégration de ce module alourdissait grandement le binaire en sortie. De plus, le temps de calcul de l’extraction de la vidéo était directement lié à la puissance de calcul du téléphone. Ces 2 points allaient clairement à l’encontre de l’expérience de l’utilisateur.

Les axes stratégiques autour desquels nous allions avancer étaient dès lors de :

  • Réduire le poids de l’application
  • Augmenter les performances de calcul
  • Favoriser la viralité des vidéos réalisées

L’enjeu lors de la réduction du poids de l’application était de permettre en parallèle au produit d’être autonome (sans dépendance à d’autres librairies). Il a donc fallu identifier les librairies externes utilisées, les développer et les intégrer dans le binaire. Ce choix augmentait les performances du produit, néanmoins, les 2 problématiques suivantes subsistaient : le poids de l’application et la performance des calculs.

Le choix a donc été fait de déporter tout l’algorithme de calcul sur une infrastructure en cloud afin de profiter de la puissance et de la scalabilité des systèmes mis à disposition.

Il restait à intégrer certains éléments pour permettre à l’utilisateur de partager sa vidéo. Le premier point est la connexion : en embarquant le SDK de connexion Facebook, l’utilisateur peut s’inscrire en un clic mais surtout publier sans effort sur son mur social. En outre, chaque vidéo ainsi produite pourra être diffusée sur Twitter, envoyée à ses contacts par message ou encore diffusée sur Youtube.

LES PREMIERS RESULTATS

Grâce au travail précédemment effectué le binaire de l’application mobile ne dépasse pas 40Mb. Ce qui est très faible compte tenu de la complexité technique du produit. Le second résultat très encourageant se porte sur le temps de calcul. Lorsqu’il fallait plus de 3 minutes de calcul sur un téléphone d’entrée de gamme, il ne faut plus que 15 secondes sur n’importe quel téléphone !

Nos équipes se sont régalées à développer ce produit. Les résultats viennent conforter et satisfaire tout le travail réalisé.